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Les Rattrapages de l’actu ne seront pas publiés la semaine prochaine. Rendez-vous la semaine suivante avec le résumé de quinze jours d’actualité !

Alexandre

NOUVEAU ! Vous pouvez désormais vous tester, chaque semaine, sur l'actualité résumée par les Rattrapages de l'actu : faire le quiz de l'actualité du 10 au 16 novembre.

 

FRANCE

La semaine a été riche en rebondissements du côté de l’UMP. Le premier parti de France élisait dimanche 18 novembre son président, six mois après la défaite de Nicolas Sarkozy. La journée de vote a été marquée par une grande confusion, aucun des deux candidats, Jean-François Copé et François Fillon, ne parvenant à se dégager dans un contexte d’accusations de fraudes et de revendications de victoire de part et d’autre. Ce n’est que lundi soir que la commission interne d’organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) n’a annoncé les résultats validés, avec l’élection de Jean-François Copé avec 50,03% des voix contre 49,97% à François Fillon, soit 98 voix d’écart sur un total de 174 678 suffrages exprimés.

François Fillon a reconnu sa défaite peu après l’annonce de la Cocoe mais son équipe a fourni à la commission un document, révélé par Le Monde, dénonçant une série “d’irrégularités” au cours du vote. Dès mardi, Jean-François Copé a appelé à “l’unité” du parti et a proposé à François Fillon un poste de vice-président, ce que l’ancien Premier ministre a refusé.

Mercredi matin, nouveau coup de théâtre : le camp de François Fillon a affirmé que 1 304 voix, provenant de DOM-TOM, ont été oubliées dans le comptage et aboutiraient… à la victoire de l’ancien Premier ministre, avec 26 voix d’avance. Un oubli confirmé peu après par la Cocoe dans un communiqué, qui affirme toutefois ne pas pouvoir revenir sur les résultats. N’ayant aucune confiance en la commission des recours du parti, où siègent majoritairement, selon lui, des soutiens de Jean-François Copé, François Fillon en a appelé à la médiation d’Alain Juppé, qui a accepté en proposant la création d’une “commission collégiale composée de personnalités n’ayant pas pris parti.” De son côté, Jean-François Copé en a accepté le principe, mais après que la commission des recours n’ait statuée. A la fin de la semaine, la situation était totalement bloquée et plusieurs observateurs évoquent un risque d’”implosion” du mouvement créé en 2002.

Plus de 100 000 personnes, très majoritairement catholiques, ont manifesté dans plusieurs villes de France, samedi 17 novembre, pour protester contre le projet de loi autorisant le mariage homosexuel. A Paris, où s’est déroulé le rassemblement le plus massif, les manifestants étaient entre 70 000 (selon la police) et 200 000 (selon les organisateurs).

Le lendemain, ce sont quelque 9 000 catholiques intégristes de l’institut Civitas qui ont battu le pavé de la capitale lors d’une manifestation qui a rapidement tourné à la dénonciation de “l’homofolie”, considérant l’homosexualité comme “un mauvais penchant”. Les féministes du Femen, mouvement venu d’Ukraine, ont fait irruption dans le cortège, nues, pour une contre-manifestation. Mais elles ont été accueillies violemment et, pour certaines ainsi que pour des journalistes, “roués de coups”. Cinq agresseurs ont été arrêtés et des députés socialistes ont demandé la dissolution de Civitas. L’institut, lui, a annoncé son intention de porter plainte contre les Femen pour exhibitionnisme et “violences en réunion”, accusant les féministes d’avoir attaqué le cortège.

Alors que le projet de loi pour le “mariage pour tous” doit être débattu par le Parlement début 2013, François Hollande a provoqué la colère des associations homosexuelles en concédant une “liberté de conscience” aux maires qui ne souhaitent pas célébrer eux-mêmes des mariages de personnes de même sexe, les élus pouvant “déléguer” à leurs adjoints. Devant la polémique, le président de la République a “retiré” cette expression, précisant qu’elle ne figurait pas dans le projet de loi.

Une manifestation “de réoccupation” contre le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, a réuni entre 13 500 et 40 000 personnes, selon les estimations, samedi 17 novembre. La mobilisation a surpris les organisateurs eux-mêmes, qui attendait autour de 10 000 personnes. Le Premier ministre et ancien maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a touché réaffirmé dans un entretien à Paris Match publié mercredi que l’aéroport “se fera”.

Vendredi, quelque 500 gendarmes ont mené une opération d’expulsion des squatteurs réinstallés sur les lieux depuis la manifestation. Des affrontements ont opposé ces derniers aux forces de l’ordre. “Il est hors de question de laisser un kyste s’organiser”, a martelé vendredi Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, tandis que Greenpeace et l’écologiste Noël Mamère se sont dits “accablés et révoltés” par ces expulsions.

L’agence de notation américaine Moody’s a dégradé d’un cran la note de la dette souveraine de la France, lundi 19 novembre, la passant du sacro-saint “AAA” à “AA1”, assortie d’une perspective négative. Moody’s est la seconde agence à faire perdre à la France son triple A, après la décision de Standard & Poor’s en janvier. L’agence explique sa décision par “une perte de compétitivité graduelle mais continue” et “des rigidités des marchés du travail, des biens et des services”. Pour l’UMP, “la gauche porte clairement une part importante de responsabilité dans cette dégradation”, tandis que le gouvernement a mis cette décision sur le compte d’une “gestion passée”.

Sous la menace d’une mise en examen, Nicolas Sarkozy a finalement été placé sous le statut de “témoin assisté” par les trois juges bordelais en charge de l’affaire Bettencourt, jeudi 22 novembre à l’issue de plus de douze heures d’audition. Aucun élément concret ne permettrait à l’heure actuelle de prouver que l’ancien président de la République aurait profité de l'état de faiblesse de l'héritière de l'Oréal pour lui soutirer d'importantes sommes d'argent. Si Nicolas Sarkozy n’est pas totalement tiré d’affaire, ce statut de “témoin assisté” le met à l’abri sauf découverte de nouveaux éléments. La droite n’a pas caché son soulagement après cette annonce.

L’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a été condamné jeudi 22 novembre à 5 000 euros d’amende avec sursis pour “menace” à l’encontre de l’avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi. Dans un numéro du Nouvel observateur publié en septembre 2011, le proche de Nicolas Sarkozy avait affirmé que Me Olivier Morice “devrait être fracassé”.

La Cour des comptes a rendu public, jeudi 22 novembre, son rapport sur la gestion de Sciences Po Paris entre 2005 et 2010. Dénonçant des “irrégularités récurrentes”, notamment à propos de la rémunération des enseignants, la juridiction financière a demandé des poursuites à l’encontre de l’équipe dirigeante de l’institution, sur laquelle pèse encore l’ombre de Richard Descoings, le directeur décédé en avril. Dans un entretien au Monde, la ministre de l’enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a annoncé avoir repoussé la nomination du nouveau directeur, Hervé Crès, et nommé un “administrateur provisoire”.

L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité une reconnaissance partielle du vote blanc, jeudi 22 novembre. Partielle, car contrairement aux règles actuellement en vigueur, le vote blanc sera désormais comptabilisé séparément du bulletin nul. Mais les députés ont refusé de l’intégrer aux suffrages exprimés, au motif que cela aurait entraîné des problèmes “politiques” et “juridiques”.

L’ancien entraîneur de tennis Régis Camaret a été condamné à huit ans de prison ferme, vendredi 23 novembre par la cour d’assises du Rhône. Il a été reconnu coupable du viol de deux  anciennes pensionnaires mineures de son club de Saint-Tropez il y a plus de vingt ans, à l'issue d'un procès très médiatique.

MONDE

Les frappes israéliennes se sont poursuivies toute la semaine sur Gaza, avec un bilan provisoire d’au moins 160 personnes tuées (155 Palestiniens et 5 Israéliens). En réaction aux bombardements de Tsahal, le Hamas a continué de lancer des roquettes sur l’Etat hébreu, notamment en direction de la Tel Aviv. Lundi, l’organisation islamiste a affirmé avoir reçu une proposition de trêve d’Israël, ce que cette dernière a aussitôt démenti.

Mercredi, une explosion dans un bus de Tel Aviv a blessé au moins 29 personnes. Il s’agit du premier attentat dans la capitale économique israélienne depuis 2006. Le soir-même, l’Egypte a annoncé l’entrée en vigueur d’une trêve entre Israël et le Hamas. Le lendemain, l’armée israélienne a annoncé l’arrestation de 55 militants palestiniens en Cisjordanie pour “activités terroristes”.

En République démocratique du Congo, le mouvement rebelle M23 s’est emparé mardi 20 novembre de Goma, capitale du Nord-Kivu, une région de l’est du pays. Le lendemain, ils ont progressé et ont pris le contrôle de Saké, une autre ville à quelques kilomètres à l’ouest. Les combats ont jeté sur la route quelque 100 000 personnes, selon l’Unicef.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mardi, à l'unanimité, une résolution proposée par la France, qui condamne la prise de Goma et envisage de nouvelles sanctions contre ses dirigeants. Le gouvernement congolais refuse d’entamer des négociations avec le M23, qu’il considère comme une émanation du Rwanda voisin.

Un Français de 61 ans a été enlevé mardi 20 novembre dans le nord du Mali, près de la frontière avec la Mauritanie et le Sénégal. Le groupe islamiste armé Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un de ceux qui occupent le nord du Mali, a affirmé être à l’origine du rapt.

La Cour pénale internationale (CPI) a révélé mercredi 21 novembre avoir émis un mandat d’arrêt international à l’encontre de Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président de Côte d’Ivoire, pour “crimes de l’humanité” lors de violences dans le pays en 2010 et 2011. Elle est actuellement détenue dans le nord de la Côte d’Ivoire et jugée pour “génocide, crimes de sang, atteinte à la sûreté de l’Etat et infractions économiques”. Les autorités ivoiriennes a expliqué attendre le “moment opportun” avant de dire si elles acceptaient ce transfert vers La Haye.

Le Pakistan a été frappé par une série d’attentats, mercredi 21 novembre, qui ont tué au moins 36 personnes à Karachi (sud du pays) et Rawalpindi (est, près de la capitale, Islamabad). Ces attaques sont intervenues à la veille du sommet islamique D-8, une organisation de coopération économique et commerciale. Les autorités ont décidé vendredi de suspendre le réseau de téléphonie mobile après avoir constaté que les bombes avaient été activées par des téléphones portables.

A l’issue d’un entretien avec Ahmad Moaz al-Khatib, le chef de l’opposition syrienne, François Hollande a annoncé samedi 17 novembre que celle-ci disposera d’un ambassadeur en poste à Paris. La France a été le premier pays occidental à reconnaître l’opposition syrienne comme unique interlocuteur légitime face au régime de Bachar al-Assad. Elle a été suivie mardi dans cette position par le Royaume-Uni. Depuis le début du conflit, en mars 2011, plus de 40 000 personnes ont été tuées dans les combats.

Les anciens généraux croates Ante Gotovina et Mladen Markac ont été acquittés en appel, vendredi 16 novembre, par le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). En avril 2011, les deux hommes, considérés comme des “héros” de l’indépendance en Croatie, avaient été reconnus condamnés en première instance à vingt-quatre ans et dix-huit ans de prison respectivement pour “crimes contre l’humanité” et “crimes de guerre” contre des Serbes. Si cette décision a été saluée en Croatie, elle a été vivement condamnée par la Serbie, pour qui le TPIY a “perdu toute crédibilité” avec cette “injustice”.

En Afghanistan, la cour d’appel militaire a confirmé lundi 19 novembre la condamnation à mort d’Abdul Sabor, le meurtrier de cinq soldats français dans la province de Kapisa, en janvier.

Réunis en sommet européen à Bruxelles jeudi 22 et vendredi 23 novembre, les chefs d’Etats et de gouvernements européens “se sont séparés sans accord” sur le budget de l’Union européenne pour la période 2014-2020, a annoncé le président du Conseil européen, Herman van Rompuy. Les dirigeants doivent se retrouver en début d’année prochaine pour trouver un accord.

L’ancien trader de la banque suisse UBS Kweku Abodoli, auteur de la plus grande fraude de l’histoire britannique (1,8 milliards d’euros, découverte en 2011), a été condamné mardi 20 novembre à sept ans de prison par un tribunal de Londres. Il a par ailleurs été acquitté de quatre chefs d’accusation pour manipulation comptable, pour lesquels il risquait jusqu’à dix ans de prison.

SPORTS

Une semaine après sa probante victoire contre l’Australie (33-6), l’équipe de France de rugby a battu l’Argentine, samedi 17 novembre au Stade de France (39-22), lors d’un nouveau test-match.

Le président du club de rugby de Perpignan, Paul Goze, a été élu président de la Ligue nationale de rugby (LNR), vendredi 16 novembre. Il succède, pour quatre ans, à Pierre-Yves Revol, ancien président du Castres Olympique.

L’équipe de République tchèque de tennis a remporté, pour la première fois, la Coupe Davis, 100e édition, dimanche 18 novembre. Les Tchèques ont battu les Espagnols (3-2), tenants du titre mais privés de Rafael Nadal, blessé.

Le Paris Saint-Germain s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions de football, mercredi 21 novembre, après sa victoire contre le Dynamo Kiev (2-0). Les Lillois, déjà éliminés de la compétition, ont obtenu leur première victoire mardi sur la pelouse des Biélorusses du BATE Borisov (2-0) tandis que les Montpelliérains, eux aussi éliminés, se sont inclinés contre les Anglais d’Arsenal (0-2).

L’Olympique de Marseille a été éliminé de la Ligue Europa, jeudi, après sa défaite contre les Turcs du Fenerbahçe à domicile (0-1). Les Bordelais se sont, eux, qualifiés pour les seizièmes de finale en battant les Belges du FC Bruges chez eux (2-1) tandis que les Lyonnais, déjà qualifiés, ont assuré leur première place avec un match nul sur le terrain du Sparta Prague (1-1).

Victime d’un problème de quille, le skippeur français Jérémie Beyou (Maître CoQ) a été contraint d’abandonner le Vendée Globe, lundi 20 novembre. Mercredi, c'était au tour du Polonais Zbigniew Gutkowski (Energa) de jeter l'éponge après des problèmes électriques. Treize jours après le départ, c’est le Français Armel Le Cléac’h qui devance les treize autres concurrents encore en lice.

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