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L’horreur a encore franchi un nouveau seuil en Syrie avec le massacre par les forces du régime d’au moins 108 personnes, dont 49 enfants, vendredi 25 mai à Houla, dans le centre du pays. Selon l’ONU, la majorité des victimes a été exécutée sommairement.

La communauté internationale, y compris la Russie et la Chine (sans mettre en cause explicitement le régime de Bachar Al-Assad), a unanimement condamné ce bain de sang. Damas a nié toute responsabilité et a mis en cause les islamistes. Dans un mouvement commun, de nombreux Etats (parmi lesquels la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie, le Canada ou encore le Japon) ont expulsé les ambassadeurs syriens. Lors de sa première interview télévisée depuis son élection, mardi 29 mai, François Hollande a affirmé qu’une intervention militaire en Syrie sous l’égide des Nations unies n’était “pas exclue”, bien que les Etats-Unis y soient pour le moment opposés.

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