ARNAUD MONTEBOURG

« Sur le chômage, Hollande a le même bilan que Sarkozy »

Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche, ne manque pas une occasion de faire état du mauvais bilan du chef de l’État, notamment sur le chômage. L’ex-ministre de François Hollande affirme qu’un million de chômeurs en plus a été comptabilisé sur l’ensemble du quinquennat. Un bilan qui est effectivement le même que Nicolas Sarkozy.

 

 

LE CONTEXTE

François Hollande avait lié son destin présidentiel à l’inversion de la courbe du chômage. Le 1er décembre, le chef de l’Etat s’est retiré de la course à l’Elysée laissant le champ libre à ses adversaires de la gauche. Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche et ancien ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique était l’invité de Jean-Jacques Bourdin mercredi 30 novembre dans son émission « Bourdin direct » sur BFMTV et RMC. Le journaliste a interpellé son invité sur la question du chômage : « Le chômage commence-t-il à baisser ? »

L’ex-ministre de François Hollande lui répond alors : « Le chômage a augmenté en quatre ans de 556 000 personnes en catégorie A. Il y a ce dernier mois, plusieurs milliers de personnes qui ont retrouvé un travail, je m’en réjouis pour elles. Mais sur le quinquennat, en catégorie A, B, C, on est à 1 million de chômeurs de plus, c’est-à-dire à peu près le même bilan que ce qu’avait fait Nicolas Sarkozy. »

 

 

L’explication

Le chômage, cet éternel problème français que les hommes politiques ne parviennent pas à résoudre. Et François Hollande ne déroge pas à la règle. Malgré la tendance à la baisse depuis août 2016 avec environ 12 000 chômeurs en moins en catégorie A (ceux n’exerçant aucune activité), Arnaud Montebourg a été le porte-parole du mauvais bilan du président de la République sur le chômage. Il a ainsi affirmé que le nombre de demandeurs d’emploi, en catégorie A, a augmenté de 556 000 personnes en quatre ans, c’est-à-dire entre 2012 et 2016.

D’après les données publiées par la Dares (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques et affiliée au ministère du Travail), qui reposent sur les chiffres de Pôle emploi, 3,1 millions de  personnes appartenant à cette première catégorie, étaient à la recherche d’un emploi en octobre 2012 en France métropolitaine. Quatre ans plus tard, en octobre 2016, ce chiffre atteint 3,48 millions soit une augmentation d’environ 387 000 personnes.

 

Arnaud Montebourg assure ensuite que « sur le quinquennat, en catégorie A, B, C, on est à 1 million de chômeurs de plus ». Lorsque François Hollande est arrivé à l’Élysée en mai 2012, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, B, C – respectivement aucun travail, activité dite « réduite courte » de 78 heures ou moins au cours du mois,  et activité dite « réduite longue » de plus de 78 heures au cours du mois – était de 4,36 millions. Quatre ans et demi après sa prise de fonction, en octobre 2016, la Dares compte, toujours pour les trois premières catégories, 5,46 millions de chômeurs. Le million de chômeurs supplémentaire est bel et bien atteint. L’actuel locataire de l’Élysée laisse donc un mauvais bilan en terme de chômage avec près d’1,1 million de demandeurs d’emploi en plus. Les chiffres énoncés dans cet article mentionnent seulement le nombre de demandeurs d’emploi pour la France métropolitaine. Toutefois, les chiffres correspondant à l’ensemble du territoire français, métropole et départements d’Outre-mer, ne varient que de quelques dizaines de milliers de chômeurs.

Son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, n’avait guère fait mieux. En effet, en mai 2007 lorsque ce dernier est élu président de la République, le nombre de personnes cherchant un emploi était de 3,23 millions. Il quittait le pouvoir en mai 2012 en laissant 4,36 millions de chômeurs soit le même bilan que François Hollande avec environ 1,1 million de demandeurs d’emploi en plus qu’à son arrivée.

Apolline Merle

 

ALAIN JUPPE

« BORDEAUX A ACCUEILLI 3 MILLIONS DE MIGRANTS »
Saepissime igitur mihi de amicitia cogitanti maxime illud considerandum videri solet, utrum propter imbecillitatem atque inopiam desiderata sit amicitia, ut dandis recipiendisque meritis quod quisque minus per se ipse posset, id acciperet ab alioSaepissime igitur mihi de amicitia cogitanti maximmicitia cogitanti maxime

 

LE CONTEXTE

Saepissime igitur mihi de amicitia cogitanti maxime illud considerandum videri solet, utrum propter imbecillitatem atque inopiam desiderata sit amicitia, ut dandis recipiendisque meritis quod quisque minus per se ipse posset, id acciperet ab alio vicissimque redderet, an esset hoc quidem proprium amicitiae,

 

L’explication

sed antiquior et pulchrior et magis a natura ipsa profecta alia causa. Amor enim, ex quo amicitia nominata est, princeps est ad benevolentiam coniungendam. Nam utilitates quidem etiam ab iis percipiuntur saepe qui simulatione amicitiae coluntur et observantur temporis causa, in amicitia autem nihil fictum est, nihil simulatum et, quidquid est, id est verum et voluntarium.

Saepissime igitur mihi de amicitia cogitanti maxime illud considerandum videri solet, utrum propter imbecillitatem atque inopiam desiderata sit amicitia, ut dandis recipiendisque meritis quod quisque minus per se ipse posset, id acciperet ab alio vicissimque redderet, an esset hoc quidem proprium amicitiae,

sed antiquior et pulchrior et magis a natura ipsa profecta alia causa. Amor enim, ex quo amicitia nominata est, princeps est ad benevolentiam coniungendam. Nam utilitates quidem etiam ab iis percipiuntur saepe qui simulatione amicitiae coluntur et observantur temporis causa, in amicitia autem nihil fictum est, nihil simulatum et, quidquid est, id est verum et voluntarium

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Les sources à consulter