Avant [1997], on mutait discrètement les [enseignants] pédophiles, si possible en outre-mer

16 Fév 2020

 

SÉGOLÈNE ROYAL

« Avant [1997], on mutait discrètement les [enseignants] pédophiles, si possible en outre-mer »

Dans l’émission matinale Bourdin Direct de Jean-Jacques Bourdin, le vendredi 3 janvier 2020, Ségolène Royal, ancienne ministre de l’Écologie et ministre à l’Enseignement scolaire (de 1997à 2000) a déclaré : «Quand j’étais ministre de l’Education, ça m’a rappelé cette période de souffrance, parce que j’ai fait les premières instructions contre la pédophilie dans le milieu scolaire. C’était un tabou. Avant, on mutait discrètement les pédophiles, si possible outre-mer, comme ça c’était loin, on n’en entendait plus parler.» Ces propos ressurgissent un mois après la diffusion de l’émission après que des internautes aient repéré sur les réseaux sociaux ces propos qui ont suscité une vive réaction des autorités d’outre-mer. Pour justifier cette organisation supposée de mutations des enseignants pédophiles vers les territoires d’outre-mer, la responsable politique s’appuie sur deux circulaires commandées pendant son mandat, notamment une demandée auprès de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale (IGAEN). Les journalistes de Libération ont interviewé la cheffe actuelle de l’organisation. Elle affirme que sur les vingt-deux cas de mutations pour cause de pédophilie, « un seul un cas de mutation en outre-mer a eu lieu, en 1983-1984, à la demande de la personne, sur des faits non avérés.»

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