En appelant des migrants à profaner la basilique Saint-Denis […], la France insoumise et l’extrême-gauche démontrent qu’[…] ils sont prêts à […] profaner un lieu de culte historique

23 Mar 2018

 

MARINE LE PEN

« En appelant des migrants à profaner la basilique Saint-Denis […], la France insoumise et l’extrême-gauche démontrent qu’[…] ils sont prêts à […] profaner un lieu de culte historique »

Dans un tweet du 19 mars 2018, la présidente du Front national fait référence à un événement qui a eu lieu la veille. « En appelant des migrants à profaner la basilique Saint-Denis, nécropole de nos rois, la France insoumise et l’extrême gauche démontrent que, dans leur folie immigrationniste, ils sont prêts à piétiner notre civilisation et à profaner un lieu de culte historique. Indigne. » a-t-elle accusé. Une centaine de migrants ont occupé la basilique Saint-Denis pendant quelques heures pour réclamer des régularisations de sans-papiers et défendre l’accueil des migrants. Eric Coquerel, député de la France insoumise, les accompagnait, « même si la France insoumise n’avait pas vraiment appelé à l’occupation du bâtiment », précise Samuel Laurent dans l’émission « C à vous » sur France 5, le vendredi 23 mars 2018. Lydia Guirous, porte-parole des Républicains, a elle aussi parlé de profanation sur Twitter. Les deux politiciennes ont pourtant tort d’employer un tel terme. Muni d’un dictionnaire, Samuel Laurent argumente : « Profaner, ça veut dire traiter sans respect, avec mépris (une chose sacrée, un objet, un lieu de culte), en violant le caractère sacré. » Or, interrogés par Le Parisien, les salariés de la basilique ont expliqué que les occupants avaient été « très respectueux. Ils ont fait du bruit, c’est tout. Il n’y avait aucune agressivité ». Puisqu’ils n’ont « rien cassé, rien dégradé » selon Samuel Laurent, on ne peut pas parler de profanation. « Sauf à considérer que la présence de migrants dans une basilique soit une profanation, ce que sous-entend ici Marine Le Pen et qui est un petit peu gênant. »

Pour visionner la rubrique fact-checking de l’émission de France 5 « C à Vous », c’est ici :

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