En faisant des grèves perlées, ils [les syndicats] se sont dit qu’ils coinceraient tout le monde et gêneraient la France, mais le gouvernement a bien joué puisqu’ils sont allés très vite

26 Avr 2018

 

RENAUD MUSELIER

« En faisant des grèves perlées, ils [les syndicats] se sont dit qu’ils coinceraient tout le monde et gêneraient la France, mais le gouvernement a bien joué puisqu’ils sont allés très vite »

Le président Les Républicains de la Région Provence Alpes-Côtes-d’Azur, Renaud Muselier, a exprimé son soutien à la réforme de la SNCF lors d’une interview accordée à Sud Radio jeudi 26 avril 2018. Par ailleurs, il a également assuré que le mouvement des cheminots était un combat perdu d’avance. Pour qualifier cette interruption collective de travail, il a notamment employé l’expression « grève perlée », fréquemment utilisée dans les médias. Pourtant la définition juridique de la grève perlée, d’après la Cour de cassation, ne correspond pas à ce cas de figure. Elle consiste davantage en « un ralentissement de l’activité ou une baisse de la production sans véritable arrêt de travail, ne peut être qualifiée d’exercice normal du droit de grève ». La grève actuelle est une grève par intermittence et non une grève perlée comme l’affirme Renaud Muselier.

Pour lire l’article des Surligneurs, c’est ici :

 

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