Il est inadmissible que le parquet, c’est-à-dire le pouvoir, s’en prenne à la liberté d’expression d’un représentant du peuple, dénonçant le danger d’une immigration massive ressenti par une majorité de Français

7 Avr 2018

 

MARINE LE PEN

« Il est inadmissible que le parquet, c’est-à-dire le pouvoir, s’en prenne à la liberté d’expression d’un représentant du peuple, dénonçant le danger d’une immigration massive ressenti par une majorité de Français »

Marine Le Pen, présidente du Front national, vient à la rescousse de Nicolas Dupont-Aignan. Lors de la campagne présidentielle de 2017, le leader de Debout la France avait publié un tweet dénonçant l’invasion migratoire. A la suite de cela, le parquet de Paris a engagé des poursuites pour provocation à la haine raciale. Marine Le Pen a jugé cette décision « inadmissible » sur Twitter, le 5 avril 2018 : « Le parquet, c’est-à-dire le pouvoir, [s’en prend] à la liberté d’expression d’un représentant du peuple, dénonçant le danger d’une immigration massive ressenti par une majorité de Français ». Si en France la liberté d’expression est effectivement fondamentale, elle n’est pas pour autant absolue. La loi de 1881 sur la liberté de la presse est très précise à ce sujet, notamment en ce qui concerne la provocation à la haine raciale. C’est au procureur de la République d’apprécier si les faits portés à sa connaissance lui paraissent constituer une infraction. Le parquet ne fait donc qu’appliquer la loi et elle concerne aussi les responsables politiques.

Pour lire l’article des Surligneurs, c’est ici :