Il n’y a pas, quand on porte plainte, de case pour dire que c’est un acte antisémite

2 Fév 2018

 

FRANÇOIS PUPPONI

« Il n’y a pas, quand on porte plainte, de case pour dire que c’est un acte antisémite »

Le député François Pupponi a dit vrai devant l’Assemblée Nationale, le 1er février 2018, quand il a affirmé qu’il n’existait aucune statistique fiable concernant les actes antisémites. En effet, on ne peut recenser les actes antisémites car il est interdit, en France, de traiter des données qui font apparaître les opinions religieuses ou l’origine ethnique des personnes : la loi s’y oppose depuis 1978. Par exemple, lors d’une infraction, l’agent peut préciser son caractère raciste ou discriminatoire. Ce n’est que depuis 2016 que les policiers – et non les gendarmes – peuvent, s’ils le souhaitent, renseigner un champ de mobile apparent, «antisémitisme».

Pour écouter la chronique du vrai-faux de l’info d’Europe 1 en intégralité c’est ici

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