J’ai vu des usines avec 50 % d’intérim, on marche sur la tête, comment on fait la qualité ?

28 Juin 2018

 

MURIEL PÉNICAUD

« J’ai vu des usines avec 50 % d’intérim, on marche sur la tête, comment on fait la qualité ? »

De passage sur Europe 1, le 25 juin 2018, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a condamné la surreprésentation de contrats précaires au sein de certaines entreprises. La ministre émet l’hypothèse de mettre en place un malus pour les entreprises qui auraient trop de salariés précaires. Au-delà même de la condition des salariés, elle s’inquiète des conséquences pour ces entreprises. « J’ai vu des usines avec 50 % d’intérim, on marche sur la tête, comment on fait la qualité ? Les salariés sont condamnés à la précarité. Aujourd’hui on a un système qui encourage la précarité. », a-t-elle fustigé. Existe-t-il réellement des sociétés comptant dans leurs rangs 50 % de contrats intérimaires ? Effectivement, c’est une réalité mais reste loin d’être la norme. Seules quelques firmes de secteurs bien précis sont dans cette situation, comme les chantiers navals. Le taux de recours aux contrats intérims n’est  pas pour autant à la hausse : il est stable depuis 20 ans, à hauteur de 3,2 % aujourd’hui.

Pour lire l’article du « Vrai-Faux » d’Europe 1 en intégralité, c’est ici.