Si l’opposition est trop faible à l’Assemblée, elle n’a plus droit à rien

13 Juin 2017

 

JEAN-FRANÇOIS COPÉ

« Si l’opposition est trop faible à l’Assemblée, elle n’a plus droit à rien »

Avec plus de 400 sièges pour l’alliance La République en Marche ! et Modem, Jean-François Copé redoute une hyper-majorité. Or selon le député sortant, « ce que le grand public ne sait pas, c’est qu’à l’Assemblée, tout est proportionnel à son poids. Donc si l’opposition est trop faible, elle n’a plus droit à rien ! » S’il est en effet plus difficile pour l’opposition de peser sur les débats et sur l’ordre du jour, cette déclaration est exagérée.
Depuis une révision de la constitution en 2008, l’Assemblée garantit des droits à l’opposition. Lors des séances médiatiques du mardi et du mercredi par exemple, l’opposition est tenue de poser la moitié des questions au gouvernement. Elle préside également la commission des Finances et co-examine les rapports de suivi d’applications des lois. Enfin, le temps de parole est bien proportionnel dans la discussion générale autour d’une nouvelle loi, ce qui n’est pas le cas s’agissant des articles.

Pour écouter la chronique du vrai-faux de l’info d’Europe 1 en intégralité, c’est ici :