Les djihadistes de nationalité française arrêtés dans la zone irako-syrienne doivent être jugés là bas, quelle que soit la peine encourue

30 Jan 2018

 

GUILLAUME LARRIVÉ

« Les djihadistes de nationalité française arrêtés dans la zone irako-syrienne doivent être jugés là bas, quelle que soit la peine encourue. (…) La France n’a pas à s’intéresser à leur sort. »

Sur la question du terrorisme, Guillaume Larrivé est ferme. Sur Twitter, le 28 janvier 2018, le député Les Républicains de l’Yonne a assuré que « Les djihadistes de nationalité française arrêtés dans la zone irako-syrienne doivent être jugés là bas (sic), quelle que soit la peine encourue. Ce sont des traîtres à la Nation : la France n’a pas à s’intéresser à leur sort ». La loi pénale française peut pourtant s’appliquer aux Français ayant commis des actes de terrorisme à l’étranger. Du côté de la Constitution de 1958 et de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, elles prévoient l’abolition de la peine de mort en temps de paix et de guerre. Autrement dit, selon les Surligneurs, si un djihadiste français est condamné à la peine de mort à l’étranger, « la France n’aura d’autre choix que de tenter d’éviter l’exécution de la peine ».

Pour lire l’article des Surligneurs en intégralité, c’est ici :