Les infirmières aujourd’hui n’arrivent pas à se loger dans Paris et ne sont pas prioritaires pour le logement social.

19 Fév 2020

GABRIELLE SIRY

« Les infirmières aujourd’hui n’arrivent pas à se loger dans Paris et ne sont pas prioritaires pour le logement social. »

Invitée de BFMTV le 19 février 2020, l’ancienne ministre de la Santé a affirmé que la Mairie de Paris « ne fait pas en sorte » de loger les professionnels de santé exerçant dans les hôpitaux publics et qu’ils « ne sont pas prioritaires pour le logement social ». Une accusation « exagérée », selon Les Décodeurs du Monde. Le site d’information rappelle en premier lieu que l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dispose de son propre parc immobilier, soit 8 250 logements « dont une très large part est affectée au logement social ». 7 270 agents, dont 70% de catégorie B et C (infirmiers, aides-soignants, etc) y sont hébergés. Aussi, Paris Habitat (office public de l’habitat de la Ville de Paris) offre un accès prioritaire aux agents de l’AP-HP à un lot de 500 autres logements. Or, il est vrai que dans la réalité l’attribution de ces logements par la mairie de Paris aux personnels hospitalier se fait plus difficilement qu’annoncé. Seulement 390 logements leur ont été attribués depuis la signature de la convention en 2017. L’affirmation de la candidate à la Mairie de Paris est donc imprécise.

Pour lire l’article des Décodeurs du Monde, c’est ici :