Renforcer le combat contre le dopage : telle est la mission fixée par le Comité international olympique, en souhaitant la création d’une structure indépendante qui serait chargée de l’ensemble des contrôles. Lourd de circonstances, alors que les rapports accablants se suivent et se ressemblent. Détournements d’autorisations à des fins thérapeutiques, pratiques organisées par des États : le dopage souille l’actualité. À tel point que la candidature olympique de Paris 2024 pourrait être mise en péril ? Coup de projecteur sur la maladie chronique du sport.
Christopher Froome (cyclisme), Mo Farah (athlétisme), Rafael Nadal (tennis) ou encore Simone Biles (gymnastique) : toutes ces personnes ont gagné les compétitions les plus prestigieuses de leurs disciplines. Toutes sont aujourd’hui mêlées au scandale des Fancy Bears, énième bouleversement dans la lutte contre le dopage.
Dopage médical
Au lendemain des Jeux olympiques (JO) de Rio 2016, un groupe de hackers répondant au nom de Fancy Bears pirate les données d’Adams, le système de gestion en ligne de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Y figure la liste des athlètes ayant eu recours à des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT), permettant le soin de diverses pathologies par l’utilisation de substances théoriquement interdites car dopantes.
Les hackers dévoilent ainsi des permissions de consommation de méthylphénidate (proche des amphétamines) pour des troubles de l’attention, ou de prednisolone (corticoïdes) afin de soigner des problèmes asthmatiques. Dénoncées par les Fancy Bears, les AUT ne seraient que des permis à dopage.
- Lire : « Les révélations des Fancy Bears ébranlent la lutte antidopage », sur LeMonde.fr
Une polémique qui relance le débat des produits interdits par l’AMA, désignés sur la base de trois principes : améliorations des performances ; risques pour la santé ; contraires à l’éthique sportive. Si deux critères sont remplis, alors ils rejoignent la liste – régulièrement mise à jour. Cette prohibition interroge les sportifs sur la logique de certains choix. « Je ne vois pas ce que fait de la lysopaïne dans la liste » s’étonnait Laure Manaudou lors des JO de Rio. Dans le même temps, le nageur Camille Lacourt créait la polémique en clamant que Sun Yang (3 médailles d’or en carrière) pissait « violet », en référence à son ancienne suspension de 3 mois pour la prise d’un produit qui soignerait une angine de poitrine.
Dans 90% des cas, les substances pour lesquelles les athlètes sont contrôlés sont des médicaments détournés de leur vocation thérapeutique. Les cas et excuses de ce type ne manquent pas, preuve les derniers mois de 2016. Jon Jones, champion UFC des mi-lourds (MMA), a été suspendu pour l’utilisation d’un médicament utilisé afin d’améliorer ses performances sexuelles. Therese Johaug, fondeuse septuple championne du monde, attribue son contrôle aux stéroïdes à un baume pour les lèvres. Maria Sharapova, tenniswoman positive au meldonium, se justifie d’une carence en magnésium. Et la liste est longue.
Face à cette actualité tristement dense, le CIO a décidé de prendre les devants en demandant la création d’une structure indépendante chargée de tous les contrôles. Il propose également de confier l’application des sanctions à la seule charge du Tribunal arbitral du sport (TAS), alors que cela dépend aujourd’hui des fédérations nationales et internationales.
Un risque pour Paris 2024 ?
Cette prépondérance de la thématique du dopage pourrait mettre en péril la candidature de Paris quant à l’organisation des JO de 2024. En cause : le déficit annuel de 650 000 euros de l’Agence française de la lutte contre le dopage (AFLD), contrainte à réduire de 20% ses contrôles en 2017.
L’AFDL dispose d’un budget de 9 millions d’euros par an, principalement financé par le ministère des Sports. Mais le 15 novembre 2016, l’agence a annoncé que « sur les 8,5 millions d’euros prévus par le projet de loi de finances, seuls 7,8 millions d’euros seront effectivement versés ». Le même jour, Paris passait son premier oral devant le CIO à Doha pour sa sélection.
Or, Bruno Genevois – président de l’AFLD – pense que « pour renforcer cette candidature, il faut maintenir sur le plan financier notre volonté de combattre le dopage ». Les moyens déployés par l’État seraient insuffisants, ce à quoi le ministère des Sports répond « qu’au-delà des efforts importants du gouvernement », l’agence doit « diversifier ses ressources et optimiser ses coûts de fonctionnement, au profit d’un renforcement des contrôles effectués ». Un imbroglio qui, le cas échéant, pèserait lourd dans la balance lors du vote définitif de la ville hôte en septembre 2017.
CHEMIN(S) DE CROIX
La mondialisation et la popularisation du sport atteignent des chiffres exorbitants. Les JO de Londres 2012 ont été regardés “au moins une minute” par 3,6 milliards de personnes selon Les Échos. Fédérant toutes les couches de la population, les terrains sportifs représentent une vitrine incontournable sur la scène internationale.Le soft-power sportif devient alors un moyen pour une nation d’affirmer sa puissance aux yeux du monde. Une situation propice à la prolifération du dopage, en témoigne l’Histoire.
Au cours de la Guerre Froide, l’affrontement entre les blocs de l’Occident et de l’Orient s’est également déroulé dans les enceintes sportives. Une victoire permettant aux triomphateurs de rayonner sur la scène internationale, nations de l’Est et de l’Ouest usaient de tous les moyens afin de décrocher le plus d’or possible. En résultera un vaste phénomène de dopage d’État.
Bonnes piqûres de Russie
Le dopage comme conséquence du sport politisé trouve son écho dans le scandale impliquant la Russie, scandale qui a soufflé sa première bougie le 9 novembre 2016. Un an plus tôt, la fédération russe d’athlétisme était accusée de dopage organisé touchant une grande partie de ses athlètes. Une affaire dans laquelle le Kremlin serait impliqué – ce que Vladimir Poutine dément fermement. Des complices, chargés de dissimuler les cas positifs chez les Russes, auraient aussi joué un rôle au cœur des fédérations internationales.
Le 14 novembre 2015, tous les athlètes russes sont suspendus pour les JO de Rio 2016 par la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF). Refusant d’exclure la totalité de la sélection, le CIO autorisera finalement 271 athlètes à se rendre au Brésil. Quant à Ioulia Stepanova, spécialiste du 800 mètres mais surtout lanceur d’alerte, elle vit dans un endroit tenu secret car en danger de mort. Des doutes planent également sur les JO d’hiver de Sotchi 2014. Nikita Kamaïev, ex-numéro deux de l’Agence antidopage russe (Rusada), projetait d’en révéler les coulisses dans un livre, mais il a été retrouvé mort en février 2016. Quelques jours plus tôt décédait également Viatcheslav Sinev, ancien directeur de la même agence.
Ce que certains appellent le « scandale du dopage d’État en Russie » est loin d’être arrivé à son terme, et chaque jour offre son lot de nouvelles. Révélé le 9 décembre 2016, le rapport McLaren accable un peu plus les Russes : 30 sports concernés, 1 166 preuves de dopage avéré, 100 nouvelles analyses de substances datant de Sotchi 2012 effectuées et… 100 positives. Pour prouver sa bonne foi, le Parlement russe a voté une loi punissant les entraîneurs reconnus coupables de violences ou de menaces envers des sportifs qu’ils pousseraient au dopage. Désormais considéré comme un « crime », l’acte sera passible d’un an de prison ferme.
Dans le même temps, la justice a ordonné une (première) incarcération : celle d’Habib Cissé, ex-conseiller de l’ancien patron de l’athlétisme mondial Lamine Diack. En charge du suivi des passeports biologiques, le prévenu s’était fait remettre une liste de 23 sportifs suspectés de dopage. Il s’était ensuite rendu plusieurs fois à Moscou, et est soupçonné d’avoir touché de l’argent de la part des Russes afin de masquer des cas de dopage avant les JO de Londres 2012. En octobre 2016, la liste des Russes contrôlés positifs s’est encore allongée. Ekaterina Volvoka (médaille de bronze sur 3000 m steeple, Pékin 2008) ou Anna Chicherova (en bronze sur le saut en hauteur, également en Chine) font par exemple partie des victimes.
- Lire : « Dopage : comment les autorités russes ont fraudé pour cacher les contrôles positifs de leurs athlètes », sur 20Minutes.fr
En représailles aux affaires visant le pays, la Russie aurait fomenté un complot caché derrière les hackers Fancy Bears. C’est en tout cas ce qu’invoque l’AMA, en froid avec les Russes même si son directeur général adjoint voit dans leurs dernières mesures « de la lumière au bout du tunnel. » »
CONDITIONNÉS
En dépit de ces polémiques, la masse de spectateurs ne désemplit pas sur les événements. En 2016, plus de 10 millions de personnes se sont rendues sur les routes du Tour de France. Ne sont pas non plus découragés les sponsors, médias ou industries qui font leurs marges dans un domaine où des dizaines de millions de consommateurs potentiels se retrouvent. L’argent continue de couler à flots, offrant aux athlètes d’autres raisons de succomber. Entre 1995 et 2014, la différence du cumul des sommes gagnées par les 10 sportifs les mieux rémunérés dans le monde (salaire + publicité) a augmentée de 280,74 millions d’euros.
Tenir
Pour certains acteurs du sport, se doper répond à la pression exercée par les enjeux et les attentes du milieu. Le 30 octobre 2016, une enquête diffusée sur France Télévision et consacrée au rugby en a dévoilé « l’enfer du décor », mettant l’accent sur la cadence demandée aux sportifs . « Les jeunes doivent prendre 10 kg pour signer un vrai contrat professionnel », affirme le journaliste Thierry Vildary. Son confrère Albert Londres qualifiait déjà, dans les années 20, les cyclistes de « forçats de la route ». Face au rythme imposé, le dopage n’est parfois pas qu’une option mais une nécessité.
En juin 2016, un reportage réalisé par les équipes de Cash Investigation a mis en lumière les agissements de Bernard Sainz, alias « docteur Mabuse ». Célèbre pour avoir conseillé de nombreux athlètes à franchir le cap du dopage, il les amène parfois à cela sans qu’eux comprennent leurs agissements, soient informés de la nature de ce qu’ils ingèrent. Même en étant prêts à tout « mais pas à n’importe quoi », il est souvent difficile d’échapper à ce genre de situations… à moins de faire une croix sur ses rêves de carrière sportive.
En outre, se doper n’a jamais été aussi facile. Gérard Dine, médecin du sport et spécialiste des produits dopants, expliquait dans une enquête de l’EPJT « qu’avec Internet, c’est encore plus facile d’acheter ces produits. On peut y trouver de tout, venant des quatre coins du monde : les amphétamines russes, les corticoïdes bulgares, l’EPO chinoise, etc. Dans les organisations criminelles, il existe aussi bien des filières spécialisées dans le dopage que dans la drogue ». Quelques clics suffisent à devenir un athlète tricheur.
PEUT MIEUX FAIRE ?
Face au dopage, l’éthique et la réputation du sport sont en jeu. Un sondage Odoxa datant de mi-octobre 2016 pour RTL et Winamax atteste que « 73% des Français doutent très souvent de l’honnêteté d’une performance sportive », dont 94% pour le seul cyclisme. La noblesse, la pureté et le prestige qui caractérisaient le mythe de l’effort sportif sont menacés, d’autant que jamais les preuves concrètes de la propagation du dopage n’ont été aussi nombreuses.
Incohérences
Selon un rapport de l’AMA 283 304 échantillons ont été analysés en 2014. Le laboratoire du CIO en annonçait 93 680 en 1994, vingt ans plus tôt. Résultats : 3 866 positifs en 1994 contre 1 278 en 2014. En termes de proportion, les deux aboutissent à 1.36%. De plus en plus d’athlètes, de plus en plus d’enjeux, de plus en plus de records battus, de plus en plus de contrôles… mais un pourcentage de cas positifs qui ne décolle guère.
La science des contrôles n’est pas la seule à progresser. Substances masquant les produits, substitutions d’échantillons… L’inventivité des athlètes pour passer entre les mailles du filet n’en finit plus de progresser. Au lendemain des JO de Rio 2016, des observateurs de l’AMA ont dénoncé « de sérieux manquements logistiques » sur les contrôles effectués pendant l’événement : seule la moitié des tests hors-compétition qui étaient prévus a été effectuée. La faute à un manque de personnel suffisamment formé, mais aussi à des sportifs parfois introuvables au moment des contrôles.
La répartition des contrôles par sport s’est toujours faite de manière inégale. Au début des années 2000, le laboratoire d’analyses de Châtenay-Malabry ne se consacrait qu’à hauteur de seulement 5% au football et 3% au rugby, contre 24% pour le cyclisme. En France, les résultats d’analyses des échantillons urinaires par discipline sportive en 2012 appuient ces données. Les contrôles y concernent majoritairement le cyclisme (1812), quand le rugby (588) et le football (548) en comptent plus de trois fois moins. Ce sont pourtant 3,912% des rugbymans et 2,737% des footballeurs contrôlés qui sont positifs, contre 1,821% des cyclistes.
- Lire : « NBA : tant de muscles, si peu de contrôles antidopage », sur Rue89.com
Même les fédérations ne s’accordent pas entre elles. Le cas de la NBA (fédération américaine de basket-ball), qui ne respecte en rien les textes de l’AMA, montre à quel point le fossé peut être large d’un championnat à l’autre, d’une discipline à l’autre, d’un pays à l’autre. Dans une enquête réalisée par trois étudiants de l’EPJT, Fabien Taillefer (ex-cycliste professionnel qui a témoigné sur son propre dopage) soulignait, en parlant des amateurs, l’absence de réponse lorsqu’il a proposé à la Fédération française de cyclisme (FFC) de faire de la prévention dans les écoles de cyclisme. « La FFC combat le dopage de façon pathétique : en n’en parlant pas ». Et le biathlète Martin Fourcade de dénoncer, début janvier 2017, la « mascarade » des « pseudosanctions » lorsque celles-ci sont prises.
Mode d’emploi
Les concours sportifs existent depuis l’Antiquité, et les athlètes y cherchaient déjà à prendre de quoi améliorer leurs performances. Des aliments leur étaient ainsi conseillés selon les pratiques : la viande de taureau pour lancer, celle de chèvre pour les sauteurs. Ces méthodes semblent aujourd’hui absurdes : stéroïdes, hormones ou amphétamines, le Grec du Ve siècle avant J.-C. ne connaissait pas ces substances.
Nombreux sont les produits sur le marché, à l’image de l’érythropoïétine, mieux connu sous le nom d’EPO : une hormone qui améliore l’oxygénation, permettant d’augmenter l’endurance et de diminuer la fatigue. Une utilisation loin d’être sans risques : l’EPO favorisant la présence de globules rouges, le sang devient moins fluide et peut provoquer la formation de caillots. AVC, phlébites et autres embolies pulmonaires font partie de ses conséquences.
À la demande de l’AMA, de l’AFLD, des fédérations sportives ou des organisations internationales, un contrôle antidopage peut être adressé par des médecins ou infirmiers formés. Il consiste en un prélèvement sanguin, urinaire ou phanère (salive, cheveux…). Le sportif est encouragé à indiquer tous les médicaments qu’il consomme. Les prélèvements sont ensuite envoyés dans l’un des 35 laboratoires accrédités par l’AMA. S’il est positif, l’athlète peut demander une contre-expertise par un autre laboratoire dans les sept jours qui suivent.
Voici une liste (non-exhaustive) de produits dopants, avec quelques-uns des effets attendus et indésirés :
Histoire de la lutte antidopage
Les sportifs de haut niveau cherchent depuis toujours à repousser les records en dépassant leurs limites. L’interdiction du dopage n’est pourtant vieille que d’une cinquantaine d’années seulement.
Factice
En France, elle est introduite le 1er juin 1965 avec la Loi n°65-412 tendant à la répression de l’usage des stimulants à l’occasion des compétitions sportives. Son application fut des plus discrètes – sinon quasi-inexistante – et n’empêcha en rien les athlètes d’y avoir recours. Au cours des années 1960, la lutte contre le dopage n’était pas une priorité (Pascal Duret, Sociologie du sport, PUF, 2008).
Elle commence à le devenir lors du Tour de France 1967, avec la mort du cycliste Tom Simpson sur les pentes du Mont Ventoux. Parmi les causes de son décès figure une trop grande prise d’amphétamines. Les images choquent un public désormais conscient que le dopage peut tuer. La rupture se produit, la « guerre » est déclenchée et l’organisation de contrôles à chaque arrivée est mise en place.
Cette même année, une première liste de substances interdites est publiée par le CIO. Les premiers contrôles ont lieu en 1968, aux JO d’hiver à Grenoble puis d’été à Mexico. Un seul cas positif sera avéré au Mexique : celui d’Hans-Gunnar Liljenvall, pentathlonien suédois disqualifié pour des traces d’alcool dans le sang. Les fédérations sportives s’y mettent aussi, mais les pratiques de dopage se développent et conservent un temps d’avance.
De scandales en mesures
L’affaire Ben Johnson – sprinter canadien, médaillé d’or sur 100 mètres et contrôlé positif aux JO de Séoul 1988 – relance les débats. Un an plus tard, la France vote la Loi n°89-432 du 28 juin 1989 relative à la prévention et à la répression de l’usage des produits dopants à l’occasion des compétitions et manifestations sportives. Mais comme pour la précédente, fédérations et pouvoirs publics restent trop indulgents – voire indifférents – pour agir.
L’année 1998 se fait l’écho d’une (r)évolution par l’intermédiaire du scandale impliquant l’équipe cycliste Festina, scandale devenu symbole du dopage organisé. À l’image de Richard Virenque, des coureurs parmi les plus populaires et couronnés de succès sont touchés. La justice française va jusqu’à s’en mêler, alors que seules les instances sportives s’étaient jusqu’alors occupées des cas de dopage. Le changement est en marche.
Le CIO réagit en fondant l’AMA le 10 novembre 1999. Son but : « promouvoir, coordonner et superviser sur le plan international la lutte contre le dopage ». D’abord intégralement financée par le CIO, elle est ensuite à 50% à la charge de plusieurs États. Ces parts gouvernementales se répartissent de manière suivante : Europe (47,5%), Amériques (29%), Asie (20,46%), Océanie (2,5%) et Afrique (0,5%).
Un texte, le Code mondial antidopage, vient compléter le processus. Il entre en vigueur le 1er janvier 2004 et sera modifié au fil des années pour un durcissement des sanctions, une mise à jour des substances interdites. Sont ensuite autorisés les contrôles hors-compétition et sans avertissements. Chaque nation se met progressivement en marche, la France crée en 2006 de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). Le passeport biologique de l’athlète, permettant un suivi régulier des acteurs du sport, est quant à lui introduit en 2008 par l’intermédiaire du cyclisme.
En octobre 2016, le CIO a demandé à l’AMA la création d’une structure indépendante pour réaliser l’ensemble des contrôles antidopage. Seul le Tribunal arbitral du sport (TAS), lui aussi indépendant, pourrait alors proposer des sanctions. Auparavant ce rôle était attribué aux fédérations nationales et internationales, le TAS ne servant qu’à répondre aux sportifs faisant appel de certaines décisions. Un pas de plus pour essayer de freiner les bond faits par les pratiques liées au dopage.
Bon article qui résume bien la problématique.
On s’intéresse trop peu à la prévention. A ce qui fait son succès ou son inefficacité. Je ne crois pas qu’il y ait de la part des têtes pensantes beaucoup d’initiatives pour agir.
Les acteurs motivés sont-ils isolés, mis à l’écart ?